
Depuis mardi , un incendie ravage le parc national
classé au patrimoine de l'UNESCO en Août 2010
Le feu progresse toujours aujourd'hui dimanche et l'inquiétude augmente.
Désormais des mesures de précautions sont prises
concernant la population.
Une trentaine d'habitations vont être évacuées de manière préventive
dans la nuit de dimanche à lundi,
essentiellement des propriétés appartenant à des éleveurs.
Pour celles-ci les risques liés à l'incendie sont beaucoup trop élevés.
Dès lors , le préfet de la Réunion, Michel Lalande,
ne veut prendre aucun risque.
« Malgré les importants moyens déployés,
la sécurité des habitants du chemin de Vaudeville
et du chemin des Tamarins ne peut ce soir être garantie avec certitude.
Les pompiers s'attendent à passer une nouvelle nuit difficile,
la météo annonçant des « brises de pentes » relativement fortes.
La nuit dernière « des pompiers ont vu la mort »,
a déclaré le préfet Michel Lalande,
les flammes ayant franchi la ligne stratégique de la Route forestière,
séparant la zone où était cantonné l'incendie des premières habitations.
Selon le dernier bilan établi par la préfecture en début de matinée,
2.677 hectares
ont été parcourus par le feu depuis le début de l'incendie mardi
dans le Parc national classé
Lundi, 173 pompiers de la métropole
viendront prêter main forte au pompiers réunionnais.
Ils seront immédiatement déployés sur les trois principaux foyers de l'incendie,
situés sur une ligne d'une vingtaine de kilomètres
à près de 2.000 mètres d'altitude.
Plus de 400 pompiers ont été engagés sur le front de l'incendie
soutenus par des militaires et des agents de l'ONF,
des communes et du conseil régional.
Lundi, ils seront plus du double.
extraits de l'article de France-Soir
complément d'information
Marie-Luce Penchard, ministre chargée de l'outre-mer,
s'est rendue mercredi sur l'île de la Réunion,
plus d'une semaine après le début de l'incendie.
Après avoir survolé le parc national en hélicoptère
et s'être entretenue avec différents responsables,
la ministre en a profité pour faire une série d'annonces.
Dans le cadre d'un fonds de secours,
les agriculteurs et les éleveurs seront indemnisés.
Enfin, le service départemental d'incendie et de secours
obtiendra cinq camions-citernes supplémentaires mais pas d'avions.
Trois millions d'euros seront débloqués
pour la remise en état des zones du parc touchées par l'incendie
et la poursuite de "l'effort de la surveillance du site".
La faune et la flore du parc,
particulièrement riches,
paient un lourd tribut.
Selon un communiqué publié par le parc national,
de nombreuses espèces sont décimées.
C'est dans ce contexte que la ministre de l'écologie,
Nathalie Kosciusko-Morizet, a missionné deux experts naturalistes,
Serge Muller et Michel Echaubard, pour en préparer la restauration.
on se demande bien comment les camions citernes
vont pouvoir accéder dans ces zones
quand on connait la difficulté d'accès du territoire !
il est vrai que pour l'instant , il n'y a plus grand chose à calciner , c'est fait !
la raison pour laquelle le parc a obtenu son titre de patrimoine national
est bien ébranlée , car la plupart des espèces rares
que renfermait cet endroit de la planète
sont irrémédiablement perdues !
puisque l'incendie est criminel ,
A qui profite t-il ?
bonne semaine à tous
ève

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