
VIVRE À L'AUTOMNE
En baisse de contours et tours de formes
Le paysage frémit à ses dépens
Il agonise , grise , devient gourd
Organise les couleurs chichement
En mouvance , les brumes matinales
Rendent incertains les plaisirs enclins
Aux courses ensoleillées fluviales
Des riverains s'agrippant au chemin
Tout se flétrit , se perd et se transforme
Sous les regards surpris , peu amusés
Quand l'été finit , l'automne discourt
Du temps où percevoir est mordoré
Par la feuille d'érable affable
Doux caprice d'un témoin en survie
La lumière en reflets négociables
Laisse vagabonder l'eau à l'envie !
ève

Bon dimanche à toutes et tous
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